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L'aide au financement d'une entreprise

L’aide au financement d’une entreprise

Il existe plusieurs types d'aide au financement d'entreprise disponibles pour les entrepreneurs : l'Acre, l'Arce, la Nacre, les prêts, les avances remboursables, ainsi que les crédits d'impôt.

Votre courtier AGEF en Ille-et-Vilaine fait le point sur le sujet afin de vous permettre de trouver les aides qui conviennent le mieux à votre situation.
 

L’aide au financement d’une entreprise nouvelle ou reprise|
 

Sous la supervision de CMA France, le site aides-entreprises.fr, accessible gratuitement, propose une base de données regroupant plus de 2 000 aides financières publiques, triées selon les besoins, les zones géographiques et les secteurs d'activité. En voici les principales :

L’aide au financement d'entreprise lors d'une création ou d'une reprise

Les aides à la création ou à la reprise d'entreprise peuvent se présenter sous diverses formes :

  • Des sommes d'argent versées, remboursables ou non, telles que des subventions, des prêts d'honneur, des prêts participatifs, des prêts bonifiés, des avances remboursables, des dispositifs de garantie d'emprunt, des bourses et des concours, afin de répondre à vos besoins en financement,
  • Des avantages fiscaux, sous forme de déductions, de réductions ou de crédits d'impôt,
  • Des exonérations de cotisations sociales,
  • Le financement de formations ou de services de conseil,
  • L'hébergement de la jeune entreprise à un coût inférieur au prix du marché,
  • Une assistance pour la mise en place du projet, y compris l'incubation, etc...

Les aides pour encourager l’insertion

  • ARCE : l'Allocation de retour à l'emploi (ARE) Complémentaire est une assistance financière versée par Pôle emploi, équivalant à 45 % du reliquat des droits à l'assurance chômage.
  • ACRE (anciennement ACCRE) : l'Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d'Entreprise exonère les nouveaux chefs d'entreprise de charges sociales.
  • le maintien des allocations-chômage (si le créateur ne choisit pas de recevoir l'ARCE), du RSA (Revenu de Solidarité Active) ou de l'ASS (Allocation de Solidarité Spécifique) pendant la période de démarrage de l'activité.
  • le prêt d'honneur solidaire : il s'agit d'un prêt à taux zéro destiné aux demandeurs d'emploi, aux jeunes et à d'autres porteurs de projets, sous réserve de remplir certaines conditions.
  • les aides de l’Agefiph (Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) pour les personnes handicapées.
  • les garanties bancaires offertes par France Active : la garantie Égalité femmes, la garantie Emploi, et la garantie Égalité Accès.
  • le congé ou le temps partiel pour la création ou la reprise d'entreprise (sous réserve de certaines conditions).

Les aides pour favoriser la création de startups et d’entreprises innovantes

  • les Subventions French Tech ou French Tech Emergence, octroyées par Bpifrance,
  • le prêt initial de Bpifrance pour faciliter la collecte de fonds,
  • le Crédit d'Impôt Recherche (CIR) pour les dépenses en Recherche et Développement (R&D), avec la possibilité de remboursement anticipé pour les jeunes entreprises,
  • la JEI (Jeune Entreprise Innovante) et la JEU (Jeune Entreprise Universitaire) avec des exonérations fiscales et sociales pour les jeunes entreprises qui investissent dans la R&D,
  • les financements dédiés aux projets innovants, etc...

Les aides pour stimuler la revitalisation d’un territoire

  • les subventions pour l'aménagement du territoire en faveur de projets d'ampleur (générant au moins 20 emplois locaux),
  • la réduction d'impôts dans des zones urbaines ou rurales prioritaires en termes d'aménagement du territoire (telles que les zones AFR, ZRR, BER, QPPV, zones franches urbaines...),
  • l'exemption d'impôts pour les entreprises créées dans le cadre de la reprise d'entreprises en difficulté,
  • les avantages fiscaux spécifiques en Corse, etc...

Les autres modes de financement d’une entreprise

Il n’y a pas qu’à sa création ou sa reprise qu’une entreprise a besoin de lever des fonds. Au cours de son existence, elle doit recourir à des financements dans diverses circonstances : pour renforcer son équipe, assurer son développement (achat de matériel, location de locaux etc.), mener sa transformation numérique, créer un service export etc.

Dans ce cas, elle peut être éligible à certaines aides publiques, notamment celles offertes par les collectivités territoriales.
 

Les financements privés
 

Toutefois, souvent, les entrepreneurs doivent lever des financements privés pour obtenir tout ou partie de la somme nécessaire tels que :

  • l’emprunt bancaire classique : un prêt accordé par une institution bancaire peut couvrir jusqu'à 70 % du coût total du projet. Généralement, cela exige que l'emprunteur contribue au moins à hauteur de 30 % du financement. Cette condition peut varier en fonction du type d'activité de l'entreprise et de son niveau de risque. Le remboursement d’un prêt professionnel s'étend généralement sur une période de 5 à 7 ans.
     
  • l’entrée d’investisseurs dans le capital de l’entreprise. Le capital-risque implique qu'un ou plusieurs investisseurs professionnels prennent une participation, souvent minoritaire, dans le capital de l'entreprise. L'objectif de ces investisseurs est de soutenir financièrement le développement d'entreprises innovantes présentant un fort potentiel de croissance, en vue de réaliser une plus-value significative lors de la cession de leurs actions après une période généralement comprise entre 3 et 7 ans.
     
  • la sollicitation des proches : pour financer votre entreprise, vous avez la possibilité de solliciter le soutien financier de vos proches, qu'il s'agisse de membres de votre famille ou d'amis. Comparés à un prêt bancaire, le don d’argent et l’emprunt auprès des proches présentent l'avantage de la flexibilité et de la simplicité et restent quasiment la seule opter possible pour financer de la trésorerie, surtout si l’entreprise ne se porte pas bien.
     
  • l’affacturage : l’affacturage est une solution de financement court-terme pour les entreprises. Cette solution vise à aider les entreprises dans la gestion de leur besoin en fonds de roulement, en leur proposant un service de financement de leurs créances commerciales. Si l’affacturage permet d’optimiser la gestion de la trésorerie de l'entreprise, d’éviter les risques d'impayés et de se focaliser sur son activité principale, il présente en revanche l’inconvénient d’être contraignant, trop cher pour les PME, et n’est pas accessible à toutes les entreprises (la banque n’accepte que les factures de clients très solides).
     

Une variété d'aides au financement pour les entreprises est disponible, de l'Acre à l'Arce, en passant par les prêts et les crédits d'impôt. En travaillant avec votre courtier AGEF en Ille-et-Vilaine, vous pouvez explorer ces options et trouver celles qui correspondent le mieux à vos besoins spécifiques, vous permettant ainsi de bénéficier d'un soutien financier adapté à votre entreprise.