L’aide au financement à la création d’entreprise pour un jeune entrepreneur
L’apport en capital est souvent le premier obstacle pour créer une société qu’il est possible de contourner grâce aux divers types d’aide au financement à la création d’entreprise pour un jeune entrepreneur. Votre courtier en prêt professionnel à Fougères fait le point sur le sujet.
Les aides financières pour la création d’une entreprise pour un jeune entrepreneur
Les prêts d’honneur
Les prêts d’honneur sont des financements sans intérêt accordés en fonction de critères éducatifs et sociaux plutôt que strictement financiers. Ils permettent de renforcer les fonds propres d’une entreprise sans nécessiter de contribution personnelle de l'entrepreneur.
Des organisations comme Réseau Entreprendre, Initiative France, France Active et BGE offrent ce type de prêt. Les montants varient généralement entre 5 000 et 50 000 €. Ces prêts présentent l’avantage de soutenir le plan de financement de l'entreprise tout en évitant la dilution du capital. Le remboursement s'étale sur 2 à 5 ans après une période de différé.
Le Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise (CAPE)
Le CAPE est une aide, financière ou matérielle, destinée aux jeunes entrepreneurs. Il s’agit d’un contrat d’une durée d’un an, renouvelable une fois, signé avec une entreprise ou une association qui soutient le projet de l'entrepreneur :
- Évaluation du projet : vérification de la faisabilité et de la solidité du projet.
- Accompagnement : aide à la reprise ou à la création d'entreprise, soutien au développement stratégique, assistance pour l’embauche du premier salarié, etc.
L’ADIE (Association pour le Droit à l'Initiative Économique) est un dispositif d’aide dédié à la création d'entreprise. Il repose sur le principe du micro-crédit, offrant jusqu’à 12 000 € par projet. En outre, l’ADIE fournit un accompagnement gratuit avec des experts spécialisés pour soutenir les entrepreneurs dans leur démarche de création d'entreprise.
Les aides fiscales ou sociales destinées aux jeunes entrepreneurs
À côté des aides financières directes, il est possible de bénéficier de dispositifs permettant au jeune entrepreneur d’alléger les charges de son entreprise nouvellement créée ou reprise ou d’obtenir un prêt.
L'ACRE : un soutien fiscal pour le démarrage
Destinée aux jeunes de 18 à 25 ans, l'Aide aux Créateurs et Repreneurs d'Entreprises (ACRE) offre une exonération totale ou partielle des charges sociales durant les 12 premiers mois de l'activité. Cette aide est particulièrement appréciée car elle est simple à demander et à obtenir.
Avec l’ACRE, vous pouvez :
- Réduire vos taux de cotisations sociales à 6,4 % ou 11 % pour les micro-entreprises ;
- Bénéficier d’une exonération totale pour les autres entreprises dont le revenu est inférieur à 32 994 €.
À noter que L'ACRE peut être combinée avec d’autres aides de France Travail ainsi que les aides à la reprise d'entreprise.
L’ARCE : pour renforcer ses fonds propres
L’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) permet de recevoir 60 % de vos allocations chômage restantes sous forme de capital. Cette aide est fournie par France Travail, à condition que vous soyez au chômage, que vous ayez obtenu l’ACRE, et que vous créiez une entreprise.
- L’ARCE n’est pas cumulable avec les allocations chômage (ARE), mais vous pouvez commencer à percevoir vos droits si votre activité s’interrompt.
- L’ARCE est versée en deux fois : une première fois à la validation du dossier et une seconde fois 6 mois après la création ou reprise de l’entreprise.
Le NACRE : un accompagnement et des exonérations
Le Nouvel Accompagnement pour la Création ou la Reprise d'Entreprise (NACRE) offre un soutien aux jeunes de 18 à 25 ans (et jusqu’à 29 ans pour les personnes handicapées) pendant 3 ans pour la création ou la reprise d'une entreprise.
Fournissant un accompagnement complet du projet, le NACRE peut inclure un prêt à taux zéro (PTZ) allant jusqu’à 8 000 €. Les micro-entreprises peuvent également bénéficier des deux premières étapes du NACRE : l’aide au montage du projet et l’aide à la structuration financière.