Le point sur le nouveau plan d'épargne-retraite
Le point sur le nouveau plan d’épargne-retraite. Il y a un arbitrage à faire entre les économies d’impôts en entrée et en sortie et les autres placements.
La déductibilité reste l’avantage principal du nouveau plan d'épargne-retraite (PER) avec, qui plus est, la possibilité de cumuler les plafonds avec ceux non utilisés des trois années précédentes. Votre courtier à Rennes fait le point !
Zoom sur le nouveau plan d'épargne-retraite
Les versements effectués pendant l’année sur le PER peuvent être déduits du revenu imposable dans la limite de 10 % des revenus avec un maximum de 32 419 €. Cette somme représente 10 % de 8 fois le plafond de la Sécurité sociale de l'année précédente. Ce plafond est porté à 76.101 € pour les professions libérales.
Comme le Perp ou le Madelin, la déductibilité représente le principal avantage du PER avec, de plus, la possibilité de cumuler les plafonds avec ceux du conjoint et avec ceux des trois dernières années. Lors de la sortie en capital, les fonds versés seront soumis à la tranche marginale d'imposition et les intérêts seront imposés au prélèvement forfaitaire unique de 30 %.
Ainsi, le PER est particulièrement intéressant pour ceux dont la tranche marginale d'imposition (TMI) évolue à la baisse au moment de la retraite. Un arbitrage devra se faire afin de déterminer si la déduction fiscale dont on bénéficie à l'entrée est intéressante financièrement, d’une part par rapport à l'imposition en sortie, et d’autre part par rapport aux autres produits comme l'assurance-vie.
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Un travail d'ingénierie financière devra donc être effectué pour trancher au mieux des intérêts de l’investisseur et dans ce cas, un accompagnement professionnel pour faire le bon choix s’avère souvent indispensable.
Les erreurs les plus fréquentes
La sortie étant fiscalisée, il est important de contrôler que la déduction fiscale à l’entrée est cohérente par rapport à la fiscalité en sortie. En effet, il ne faut pas penser uniquement à réduire son impôt en entrée car les sorties sont fiscalisées.
Il y a deux erreurs à éviter en matière de montant à déduire :
- Il ne faut pas déduire des sommes trop importantes en entrée afin de ne pas descendre de tranche pendant la vie active pour pouvoir bénéficier d’une baisse de TMI à la sortie :
- Il faut que le capital utilisé par l'épargnant au moment de la retraite ne le ramène pas à sa TMI de période d'activité.
De plus, le cas échéant, l'indemnité de départ à la retraite qui est soumise à l'impôt sur le revenu peut faire passer le contribuable dans une tranche supérieure. Il est donc nécessaire dans ce cas de laisser passer un exercice fiscal pour ne pas perdre l'intérêt de sortir sur une TMI plus faible.
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