Pourquoi continuer à acheter ?
Dans ce contexte de crise mondiale, les personnes désireuses d’acquérir leur résidence principale, un pied-à-terre, voire un investissement locatif, se demandent si le moment est toujours opportun pour acheter.
Avec les prix des biens qui diminuent et la tendance baissière des taux d’intérêt des prêts immobiliers, les conditions pour acquérir semblent idéales à l’heure actuelle. Acheter un bien immobilier reste toujours intéressant et plus judicieux que de louer son logement.
Des opportunités pour les achats au comptant
La hausse des taux d’intérêt bancaire et le durcissement des conditions d’obtention des prêts ont pesé en 2023 sur le marché de l’immobilier : étant donné la diminution du nombre d’acquéreurs potentiels, les prix se sont orientés logiquement à la baisse, comme il est possible de le constater dans plus de la moitié des villes françaises.
Cette chute des prix fait le bonheur des acheteurs qui n’ont besoin de recourir à un financement bancaire. La fluctuation des taux ne les affecte pas et ils profitent de prix d’achat plus bas et peuvent même négocier les tarifs affichés.
Des taux et des prix en baisse
Après la tendance haussière de 2023, les taux des prêts immobiliers repartent à la baisse depuis janvier 2024 pour tous les profils. Et comme les prix de l’immobilier se stabilisent dans certaines régions et continuent de baisser dans d’autres, cela signifie que les conditions et le pouvoir d’achat des acquéreurs s’améliorent. Mais pour combien de temps ? Car avec des taux de crédit plus bas et davantage d’acheteurs potentiels, les conditions sont réunies pour voir les prix repartir à la hausse. D’où l’intérêt de saisir les bonnes opportunités d’investissement sans tarder, que ce soit dans le cadre d’une acquisition au comptant ou à crédit.
Emprunter à 3,50 % est toujours plus économique que de louer compte tenu de l’augmentation des loyers.
Acheter reste toujours intéressant pour un grand nombre de personnes, notamment celles qui deviennent propriétaires de leur résidence principale. En effet, emprunter à 3,50 % est toujours plus économique que de louer compte tenu de l’augmentation des loyers. D’ailleurs, malgré des biens moins chers du fait de la baisse des prix, et des conditions d’augmentation encadrées par la nouvelle législation, la tendance haussière des loyers continue de marquer le paysage immobilier et devrait se maintenir pour de nombreuses années du fait de la pénurie de logements à qui ne fera que s’aggraver au fil du temps. À titre de rappel, la France manque de logements neufs et les habitations les plus énergivores ne peuvent plus être mises en location depuis le 1er janvier 2023. Quant aux logements classés G, ils ne pourront plus être loués dès 2025 et les logements classés F subiront le même sort dès 2028.
En outre, même si le marché immobilier subit de nouveau une tendance baissière, cela n’empêchera pas les biens de prendre de la valeur au fil des années. Les experts tablent sur une augmentation moyenne de 2 à 3% par an des prix des biens immobiliers sur 25 ans, ce qui correspond à la durée de la majorité des prêts immobiliers contractés en ce moment.
Des loyers qui augmentent du fait de la rareté des offres
Du fait du nombre insuffisant de logements neufs construits et du retrait progressif des « passoires thermiques » du marché de la location, la quantité de biens à louer se réduit considérablement, entraînant une augmentation des loyers dans l’ensemble de l’Hexagone. Un facteur qui vient s’ajouter à la complexité de la situation, notamment pour les primoaccédants qui sont les principales victimes de la hausse des taux d’intérêt et représentent une minorité à pouvoir désormais acheter.
Dun autre côté, la raréfaction des biens disponibles à la location est un facteur de sécurité pour les investisseurs bailleurs qui subissent dans une moindre mesure les effets de la vacance locative et de la négociation des loyers.
Même si le marché immobilier subit de nouveau une tendance baissière, cela n’empêchera pas les biens de prendre de la valeur au fil des années. Les experts tablent sur une augmentation moyenne de 2 à 3% par an des prix des biens immobiliers sur 25 ans, ce qui correspond à la durée de la majorité des prêts immobiliers contractés en ce moment.
L’investissement dans la pierre a toujours la cote
Malgré ces revirements de marché, la pierre reste toujours pour les Français le placement numéro un. Valeur sûre, elle est bien moins sujette aux fluctuations que les placements boursiers.
En outre, pour les investisseurs locatifs, il s’agit d’un placement permettant de protéger leurs revenus car les loyers des biens d’habitation, qui sont basés sur l’indice de référence des loyers (IRL), augmentent proportionnellement à l’inflation.
Le PTZ 2024 : plus de candidats éligibles et une extension des zones tendues
Depuis le 1er janvier 2024, le prêt à taux zéro (PTZ) est applicable uniquement pour les financements de logements en habitat collectif.
Mais plus d’emprunteurs peuvent en profiter : les conditions de ressources pour être éligibles à ce dispositif étant élargies (les foyers générant entre 37 000 et 49 000 € de revenus par an y ont désormais accès pour financer un bien en zone A), il peut bénéficier à plus de 6 millions d’emprunteurs potentiels supplémentaires !
Les locataires de logements sociaux désireux de devenir propriétaire de leur résidence principale peuvent désormais financer via le PTZ jusqu’à 20% du prix du bien, contre 10% auparavant. Dans le parc privé, les plafonds de ressources ont été revus à la hausse pour toutes les tranches, et les emprunteurs peuvent financer via le PTZ une quotité plus importante du bien acheté. Par exemple, pour les emprunteurs les plus modestes, la part de certains projets immobiliers finançable par ce prêt est passée à 50%, contre 40% avant 2024, ce qui représente un aide supplémentaire de 10 000 € par foyer.
En outre, un arrêté du 5 juillet 2024 passe 688 communes, comme par exemple Rennes et Nantes, en zones tendues.
Il est particulièrement intéressant d’acheter en ce moment
À ce jour, il est plus que jamais intéressant d’acheter, que ce soit au comptant ou à crédit. Les investisseurs locatifs profitent de loyers hauts et indexés sur l’inflation tandis que dans le même temps ils subissent moins les effets de la vacance locative du fait de la forte demande.
Pour les acquéreurs qui achètent en recourant à un emprunt, l’opération est également intéressante puisqu’ils obtiennent des biens moins chers et des prêts à des taux en baisse qui restent bien en dessous de ceux de l’inflation. Sans oublier que les emprunteurs devraient avoir la possibilité de renégocier les conditions de leur crédit quand les taux baisseront encore plus.
Et bien que les crises économiques puissent entraîner des variations à court terme, l'histoire montre que la valeur des biens immobiliers a tendance à croître sur le long terme.